Klaus Barbie
Capitaine SS et chef de la Gestapo à Lyon pendant la Seconde Guerre mondiale, Klaus Barbie se rend célèbre par sa cruauté et son efficacité dans la lutte contre les résistants et la persécution des juifs. En 1943, il arrête Jean Moulin et démantèle la quasi-totalité de la résistance régionale.
À la Libération, Barbie se met au service des Américains qui, dans l’Allemagne occupée, n’hésitent pas à recruter parmi les anciens nazis des spécialistes de la lutte anti- communiste. C’est le début de la guerre froide et l’ennemi d’hier devient un précieux allié contre l’URSS.
En 1951, désormais compromettant, il est exfiltré en Bolivie sous le nom de Klaus Altmann. Une fois sa vie reconstruite, il conseille activement les dictateurs boliviens et travaille aussi pour la CIA, et même pour les services secrets allemands !
Traqué notamment par Serge et Beate Klarsfeld, il faudra attendre 1983 pour que ses protections le lâchent et qu’il soit enfin extradé en France afin d’y être jugé.
Le 4 juillet 1987, la cour d’assises du Rhône reconnaît Klaus Barbie coupable de dix-sept crimes contre l’humanité et le condamne à la prison à perpétuité.
Capitaine SS et chef de la Gestapo à Lyon pendant la Seconde Guerre mondiale, Klaus Barbie se rend célèbre par sa cruauté et son efficacité dans la lutte contre les résistants et la persécution des juifs. En 1943, il arrête Jean Moulin et démantèle la quasi-totalité de la résistance régionale.
À la Libération, Barbie se met au service des Américains qui, dans l’Allemagne occupée, n’hésitent pas à recruter parmi les anciens nazis des spécialistes de la lutte anti- communiste. C’est le début de la guerre froide et l’ennemi d’hier devient un précieux allié contre l’URSS.
En 1951, désormais compromettant, il est exfiltré en Bolivie sous le nom de Klaus Altmann. Une fois sa vie reconstruite, il conseille activement les dictateurs boliviens et travaille aussi pour la CIA, et même pour les services secrets allemands !
Traqué notamment par Serge et Beate Klarsfeld, il faudra attendre 1983 pour que ses protections le lâchent et qu’il soit enfin extradé en France afin d’y être jugé.
Le 4 juillet 1987, la cour d’assises du Rhône reconnaît Klaus Barbie coupable de dix-sept crimes contre l’humanité et le condamne à la prison à perpétuité.