Confessions du n°2 de l’OAS
Pour la première fois, Jean-Jacques Susini accepte de raconter l’épopée de l’OAS telle qu’il l’a vécue.
Comment devient-on Jean-Jacques Susini ? Quel fut son rôle précis au sein de l’OAS? Pourquoi celle-ci était-elle habitée d’une telle violence? Quelles réflexions lui inspire, avec le recul, ce combat perdu d’avance?
C’étaient mes interrogations. Ce sont ses réponses. Nos entretiens, une vingtaine d’heures d’enregistrement, ont eu lieu chez lui à Paris de septembre à décembre 2011. Jean-Jacques Susini en a relu la transcription, sans y apporter de modifications sinon de détails.
Si Jean-Jacques Susini se défausse parfois, il est étranger aux remords. A 78 ans, il n’a rien perdu de son tranchant. Il justifie avec la même équanimité qu’hier les atrocités commises au nom de l’Algérie française. Il ne cache rien non plus des faiblesses de l’OAS et des graves divergences qui traversaient l’Organisation…