Notre part des ténèbres
Cette BD nous fait naviguer en pleine tempête sociale et associe avec brio passion, sexe, vengeance, violence et suspense.
La BD de la révolte sociale
Dans la nuit du 31 décembre au 1er janvier, une magnifique croisière est organisée sur un bateau de luxe, le Nausicaa, pour les actionnaires de Mondial Laser, une entreprise de pointe vendue à l’Inde par un fonds spéculatif. Il s’agit de célébrer les profits records de l’année qui s’achève et ceux à venir suite à la délocalisation. Mais tandis que le champagne coule à flots au milieu d’invités prestigieux, le Nausicaa est détourné. Il met cap au large, plein nord.
Les anciens salariés licenciés après la fermeture définitive de l’entreprise en France ont pris le contrôle du bateau. La prise d’otages a été minutieusement organisée par Gary, ex-chef de l’atelier mécanique de Mondial Laser. Dans l’orchestre, parmi le personnel, les invités, l’équipage, le personnel de sécurité, se cachent des salariés écœurés par un plan social injuste et qui ont décidé d’agir pour défendre leur dignité.
« Vous ne savez pas qui nous sommes. Vous n’avez jamais voulu le savoir. Rien ne nous distinguait sur vos bilans comptables, vos statistiques. Maintenant, vous nous voyez. »
Les auteurs signent un thriller haletant sur fond de drame social et donnent la parole aux victimes de la mondialisation. Cette BD nous fait naviguer en pleine tempête sociale et associe avec brio passion, sexe, vengeance, violence et suspense. Notre part des ténèbres est l’adaptation du roman éponyme de Gérard Mordillat.