La Tête, la Main et le Cœur
La lutte pour la dignité et le statut social au XXIe siècle
Dans ce livre, David Goodhart prône un rééquilibrage en faveur des métiers qui privilégient des qualités humaines sous-estimées et par conséquent sous-payées, comme la sensibilité, l’empathie, la générosité, l’habileté manuelle. La Tête, la Main et le Cœur est l’histoire de cette nouvelle lutte sociale du XXIe siècle.
« Les super-intelligents devraient être nos serviteurs, pas nos maîtres. »
Le coronavirus a cruellement mis à nu l’aberrante hiérarchie des métiers : au sommet, les superdiplômés qui occupent des postes prestigieux et bien rémunérés ; à la base, les métiers vitaux mais en réalité méprisés et mal payés. Alors même que ce sont ceux-là, les infirmiers, les livreurs, les manutentionnaires… qui, pendant le confinement, ont fait tourner la société, quand les cadres sont restés chez eux, en télétravail.
L’intelligence cognitive est devenue l’unique critère de sélection méritocratique – la Tête a pris le pouvoir, au détriment de la Main et du Cœur, et façonné la société en fonction de ses intérêts. Dans les années 1970, la plupart des élèves quittaient l’école sans qualification ; aujourd’hui 40 % des postes sont réservés aux diplômés du supérieur. L’inflation artificielle d’une « classe cognitive » sélectionnée sur ses diplômes universitaires a suscité une désillusion massive parmi la jeunesse diplômée et une frustration chez celle qui ne l’est pas.
Pourtant, une société démocratique doit pouvoir reconnaître et rétribuer justement tous ses membres, y compris ceux qui ne veulent pas, ou ne peuvent pas, passer par de grandes études et des postes de cadre pour réussir dans la vie.
Traduit de l’anglais (Grande-Bretagne) par Bérengère Viennot.
« Quand on me demande comment réparer nos sociétés divisées, je réponds en deux mots : Lisez Goodhart. »
Matthew Goodwin
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« Tout aussi passionnant, ce nouvel ouvrage s'annonce comme l'évènement intellectuel de la rentrée. »