Il y a toujours un après
Dans ce récit poignant, Christophe Billoret raconte comment il a sombré dans la boisson jusqu’à tout perdre : son travail, sa famille, son logement.
Sa description du quotidien de l’alcoolique, de ses batailles et de ses rechutes remet en cause bien des préjugés. Sa guérison redonne espoir à toutes les personnes concernées par cette maladie.
En annexe, Christophe Billoret nous présente, avec la collaboration d’associations et de spécialistes, un état des lieux sur l’action et les enjeux du baclofène. « Pour la plupart d’entre nous, l’alcoolisme est une maladie de la volonté. C’est ce que j’ai cru, quand j’étais dans le trou noir de l’alcool.
« Pendant quatre ans j’ai suivi le parcours de tout malade alcoolique : les services de désintoxication, les centres de postcure et les Alcooliques anonymes. Ça n’a servi à rien (90 % des malades rechutent dès la première année d’abstinence). En 2012, j’ai entendu parler du baclofène et j’ai décidé de me traiter, en partie clandestinement. Aujourd’hui je suis guéri.»
Christophe Billoret