Isabelle Maurer
Aînée d’une famille de sept enfants, Isabelle Maurer est placée dans un foyer de l’Armée du Salut lorsque son père meurt.
Elle travaille dans une chocolaterie en Allemagne, connaît son premier plan social chez Quelle, devient caissière au Suma, atterrit dans l’aide à la personne. À son mariage, elle s’expatrie à Bischwiller où elle tient avec son mari cuisinier un restaurant.
Séparée, elle élèvera seule ses trois enfants. C’est le début des tracasseries administratives, le regard culpabilisant de la société : il faudrait s’excuser d’être pauvre. C’est la tristesse de voir que ses enfants, malgré leurs diplômes, commencent leur vie avec des emplois précaires, sans perspective d’évolution.
Je ne baisserai plus les yeux